Honte à Bell.

Fondée il y a 144 ans, Bell est devenue Bell Canada Enterprises Inc. (BCE Inc.), le plus important conglomérat du secteur des communications au Canada.

Aujourd’hui, l’image de l’entreprise est entachée en raison des décisions irresponsables et insensibles du conseil d’administration de Bell.

La suppression systématique d’emplois dans le secteur des télécommunications, les pratiques de sous-traitance, les efforts de délocalisation et la réduction acharnée des effectifs dans les salles de presse à la télévision et à la radio à la grandeur du pays ont jeté une ombre sur l’héritage de Bell. Pendant ce temps, la rémunération des actionnaires et des membres du conseil d’administration a grimpé en flèche, exacerbant le fossé grandissant entre la richesse des entreprises et la stabilité des travailleuses et travailleurs.

En février 2024, Bell a porté un coup terrible à sa main-d’œuvre en supprimant 4 800 emplois supplémentaires, soit 9 % de ses employés. Plus de 800 membres d’Unifor, dont 700 dans les télécommunications et plus de 100 dans les médias, ont été abruptement licenciés, victimes d’une culture d’entreprise qui priorise les dividendes des actionnaires plutôt que le gagne-pain du personnel.

Bell est une entreprise de communications sans fibre morale.

Même si BCE pointe du doigt les politiques gouvernementales, elle ne peut pas échapper à la responsabilité de ses actes.

Bell, la population canadienne exige :

  • que vous cessiez la sous-traitance et la délocalisation, priorisiez l’emploi local et souteniez les travailleuses et travailleurs canadiens;

    Bell doit cesser de confier les emplois en sous-traitance à l’étranger et prioriser l’emploi de travailleuses et travailleurs canadiens. La délocalisation du travail réduit non seulement les possibilités d’emploi local, mais nuit également à la qualité du service fourni à la population canadienne. En investissant dans les emplois locaux, Bell peut contribuer à la croissance et à la prospérité des communautés partout au pays.
  • que vous cessiez de couper dans les salles de presse et investissiez dans le journalisme local afin d’assurer une couverture accessible et diversifiée des communautés;

    La réduction continue des effectifs des salles de presse à la télévision et à la radio à la grandeur du Canada limite la diversité et la profondeur de la couverture journalistique offerte à la population. Bell doit cesser de couper dans les salles de presse et s’engager plutôt à favoriser le journalisme local. La réalisation d’investissements dans les salles de presse permet aux communautés de recevoir des informations complètes et impartiales qui sont essentielles à un engagement civique éclairé et à la démocratie.
  • que vous réduisiez le versement de dividendes pour prioriser le réinvestissement dans le bien‑être du personnel, la sécurité d’emploi et le développement des infrastructures.

    Les versements exorbitants de dividendes aux actionnaires et aux membres du conseil d’administration se font au détriment du bien-être des travailleuses et travailleurs et de la sécurité d’emploi. Bell devrait reconsidérer sa politique de dividendes et allouer une plus grande part de ses bénéfices aux avantages sociaux, aux programmes de formation et à l’amélioration des infrastructures. Un réinvestissement prioritaire dans sa main-d’œuvre et son infrastructure garantit la viabilité et le succès à long terme de l’entreprise.
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Écoutez les témoignages des travailleuses et travailleurs de Bell :

Regardez la conférence de presse et le rassemblement « Honte à Bell » d'Unifor :

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